LETTRE OUVERTE D’UN ARTISTE ALGERIEN À MONSIEUR
PIERRE-JEAN ROCHETTE MAIRE DE BOËN-SUR-LIGNON FRANCE
Monsieur le Maire,
L’indifférence
et le manque d’intérêt que vous avez affichés ne me laisse pas d’autres choix
que de vous adresser une lettre ouverte pour protester vivement contre le tort
que vous m’avez causé, et jamais je ne pardonnerais à l’inhumain que vous l’êtes
et du ridicule dont je le suis devenu. En effet, jetais plus croyant, peut être
plus naïf qu’un petit enfant qui croit au père noël, et c’est bien dommage d’assister
à de pénibles évènements dans un pays où la loyauté, le respect et la reconnaissance du mérite et
des résultats ont encore de la valeur.
Quand on a mal, on a besoin décrire. Les mots se forment et voilà que je
me sens déjà mal, trop mal et mal à l’aise. Pourquoi? parce que je suis
déçu et vraiment choqué d’un calvaire que vous m’avez fait enduré durant les 30
jours et les 30 nuits passés à Lyon. Avec cette douleur que je renferme, en
moi, je crois que je pourrais écrire, un chapitre, un livre, ou bien un bouquin. Enfin, pas
quelque dizaine de pages, non, mais quelque chose comme par exemple « un
nullard au pays des merveilles », peut
être que je suis allé un peu plus loin, ou peut être que je suis traumatisé dû
au choc que j’ai eu lors de mon dernier séjour en France, alors pourquoi pas
l’intituler « Oran – Lyon, une histoire passionnelle », et puisqu’il
s’agit de « MERVEILLES et de PATIENTS », mon histoire est la suivante
rédigée seulement en quelques lignes ;
Il est peut être utile de vous rappeler l’indignation, l’ingratitude et l’ignorance
dont vous faites preuve en tout lieu, en tout temps et en toute action, ainsi
que du mauvais rôle dans lequel vous excellez et qui menace sérieusement la
bonne image d’un pays que j’ai tant aimé l’accueil chaleureux de ses
concitoyens. Et si je m’indigne aujourd’hui, c’est parce que je suis choqué et
très choqué d’avoir été la cible d’un comportement odieux et ingrat provenant
de la pars d’un maire que je voyais en lui le pilier de la vie politique
et le model de ces jeunes rares élus qui se sont fait une place en politique sans
me rendre compte de la personne inutile, avec qui, j’avais affaire.
Monsieur le Maire, dans un message que
vous m’aviez transmis le 16 Mai 2017 via la messagerie instantanée de votre
page Facebook, vous me confirmez que « si je me rendrais en France et que
je viendrais à Boën-Sur-Lignon, je pourrais bénéficier d’une occupation et d’un
coup de pouce financier », ce qui m’a donné la joie de revivre à nouveau, et l’envie
de se hâter pour me rendre en France en hélico presto. Dans un message qui
suit, vous me proposez « ce que je pourrais faire en service et en échange
du coup de pouce financier », c’est ce que je vous ai tout détaillé dans
la fiche descriptive du projet que je vous ai transmise via l’email de votre
DGS Mme Martine FALDUZZI, Ici je m’exprime selon mon vécu dans cette affaire et
selon vos dires cités et rédigés en quelques frases dans votre propre
messagerie instantanée FB « dont je garde une copie ». Oui c’est
vrai, je suis allé un peu plus vite en confirmant mon billet d’avion que
j’avais prévu pour le 30 Mai via la destination Oran Lyon. Mais sachez,
Monsieur le Maire, que le 29 Mai voire la veille de mon départ en France, vous
m’annoncer que mon projet a été validé et que je pourrais entrer en contacte
avec Mme FALDUZZI, seule personne qui va superviser et monter le projet avec
moi « dont je garde une autre copie du MSG ». Le 31 Mai, soit mon
deuxième jour sur le sol français, je rappel de nouveau la dame en question
l’histoire de m’orienter et m’aviser ou on est « ma situation », mais
c’est avec deux jeunes standardistes qui prennent ma situation avec humour et
bêtise que j’ai eu affaire, ou votre DGS qui fait semblant d’étre absente,
occupée ou en réunion. Enfin, c’est là-où j’ai réalisé que je suis consideré
comme le zinzin qu’on expose à la risée des autres, je ne sais s’il s’agit d’un
complot, d’un gag ou d’une scène théâtrale. Le seul et le dernier message que
je reçois il est daté du 31 Mai dans lequel vous me proposiez de
« Relancer et insister avec Martine FALDUZZI, elle va me répondre… »,
ce qui était qu’une illusion, ce qui révèle aussi « vos promesses mensongères ». Quant-à-moi,
je perd espoir et je jette l’éponge. Et avec la faim, la soif et la fatigue il
me reste qu’a trouver refuge, où nourrir mon estomac et où aller dormir. J’ai
vécu une période amer qui m’a couté 30 jours et 30 nuits de calvaire sans
savoir à qui me vouer et vers qui m‘orienter dans une gigantesque ville que je
connais à peine.
Enfin, ce n’est pas à cause d’un incapable élu qui m’a floué que je vais
haïr un pays où je n’ai jamais eu de conflit avec sa population, et ce n’est
pas à cause des longues suites de souffrance que vous m’avez fait enduré que je
j’abandonnerais un si long parcours qui a été le vecteur mon identité
culturelle internationale.
Mon fin mot? méprisant, humiliant,
odieux, inacceptable et inhumain, c’est tout ce que je trouve comme qualificatifs
pour décrire votre accueil et celui de votre service.
Et pour toutes les marques d’irrespect
à mon égard et envers mes qualités artistiques, « ignorance, hypocrisie et
j’en passe », je ne vous salue pas.